État des lieux de l’enseignement du français
Date de soumission : 27/02/2015
LVE 1 (préciser) | LVE 2 (préciser) | LVE 3 (préciser) | LVE 4 (préciser) | Commentaires | |
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Primaire | Français | Anglais | Prédominance du français --initiation à l’anglais | ||
secondaire | Français | Anglais | espagnol | Prédominance du français, langue officielle -l’anglais et l’espagnol comme l’angle d’apprentissage | |
Supérieur | Français | Anglais | espagnol, allemand | rançais, langue officielle d’enseignement, l’anglais, l’espagnol ou l’allemand pour les choix |
LVE 1 (préciser) | LVE 2 (préciser) | LVE 3 (préciser) | LVE 4 (préciser) | Commentaires | |
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Primaire | 20000 | La pratique de cette langue se fait dans les écoles huppées . | |||
secondaire | 929606 | ||||
Supérieur |
2.3. Effectifs des apprenants de français*
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
2113836 | 929606 |
Maternelle 16h50
CP 16 h15
CE 16h15
CM 16h15
CP 16 h15
CE 16h15
CM 16h15
3.1.1. Enseignement public
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
2113836 | 929606 |
3.1.2. Enseignement privé
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
Elle est la première langue d’enseignement et d’alphabétisation dans le pays. Car, elle constitue le ciment de la cohésion nationale dans un pays où il existe une soixantaine d’ethnie.
Maternelle
6ème 5h 5ème 5h 4ème 6h 3ème 6h 2nd 4h 1ère Scientifique 3h 1ère Littéraire 4h Tle Scientifique 3h Tle Littéraire 4h
Autre langue 1 (préciser) | Autre langue 2 (préciser) | Autre langue 3 (préciser) | Commentaires | |
---|---|---|---|---|
Primaire | Anglais | Facultatif | ||
secondaire | Anglais | espagnol | Allemand | Ces langues sont obligatoires : l’anglais depuis la sixième, l’espagnol et l’allemand à partir de quatrième. |
Supérieur | Anglais | espagnol | allemand | IIl existe des départements dans lesquels, on oriente les étudiants après le BAC |
Oui
-Pour permettre aux élèves de faire un choix en fonction de leurs aptitudes linguistiques.
-Respecter la convention que l’Etat a signée avec les pays partenaires.
-Respecter la convention que l’Etat a signée avec les pays partenaires.
3.5.1. Établissements nationaux
Désignation | Cycles (niveaux) | Nombre d’élèves |
---|---|---|
Nombre total d’apprenants
Préscolaire | Primaire | Secondaire |
---|---|---|
3.5.2. Cursus professionnels en français (à extraire du total mentionné ci-dessus en précisant leur objet : hôtellerie, tourisme…)
Intitulé du certificat | Effectif |
---|---|
3.5.3.1. Quel est l’effectif concerné par niveau ?
Niveau | Nombre d’heures/semaine | Effectif |
---|---|---|
3.5.3.2 Quelles sont les DNL (disciplines non linguistiques) proposées en français ?
Niveau | Nombre d’heures/semaine | Effectif |
---|---|---|
3.6. Établissements français
Primaire | Secondaire | Supérieur |
---|---|---|
3.7. Autres établissements internationaux (en dehors des établissements homologués par la France)
Désignation | Statut (public, privé, étranger) | Nombre d’élèves |
---|---|---|
Oui
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Les professeurs de français respectent le programme d’enseignement confectionné par la Direction de la Pédagogie et de la formation continue qui ne prend pas en compte les paramètres ci-dessus.
5.1. Nombre
Primaire | Secondaire | Supérieur |
---|---|---|
50968 | 5281 | 446 |
NON
NON
OUI
Non
EDHC (Education aux Droits de l’Homme et de la Citoyenneté)
Oui
Activité de journaliste pour certains et d’animateur pour d’autres.
Oui
-300 000FCFA soit 457 euros pour les professeurs de collèges.
-350 000 FCFA soit 533 euros pour les professeurs de lycées
-600000FCFA soit 913 euros pour les professeurs d’université
-350 000 FCFA soit 533 euros pour les professeurs de lycées
-600000FCFA soit 913 euros pour les professeurs d’université
Ils ont bénéficié d’une formation à l’Ecole Normale Supérieure (ENS)
Après deux(02) années de théorie, les professeurs de collège font une année de titularisation. Quant aux professeurs de lycée, la titularisation intervient après quatre(04) années de théorie.
Pour les professeurs d’université, ils sont généralement recrutés après la soutenance de leur thèse de Doctorat.
Pour les professeurs d’université, ils sont généralement recrutés après la soutenance de leur thèse de Doctorat.
Oui
Non
Oui
Il nous faut des moyens financiers pour encourager les formateurs et pour la location des infrastructures pour la formation.
Oui
Tableau départements francais
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
---|---|---|---|---|
CAFOP(école de base) | ||||
ENS | ||||
Oui
Tableau instituts formation
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
---|---|---|---|---|
Université FHB | ||||
Université ADO | ||||
Université Gon |
Oui
Filières francophones
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
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CUEF | ||||
Culturelle |
Économique |
Démocratique |
Autres |
Pour la plupart des membres, l’enseignement du français est avant tout le métier dont leur compétence leur a permis de choisir. Donc ils l’exercent pour avoir une rémunération. Pour les autres, c’est une passion. Ceux-ci ne se contentent pas seulement de l’enseigner, mais de faire en sorte que cette langue puisse être maitrisée par tous ceux qui la pratiquent, d’où la conception des projets pédagogiques.
Avec les élèves et étudiants, on ne peut pas parler de réelle motivation. Car, le français étant la langue d’enseignement et de communication en Côte-d’Ivoire, il ne peut en être autrement. Ils se sentent obligés de l’apprendre pour avoir de bons résultats scolaires.
- Faire de l’enseignement du français un métier attractif à travers des innovations.
- Amener les apprenants à s’intéresser au français et cela à travers des activités ludiques et passionnantes.
- Amener les apprenants à s’intéresser au français et cela à travers des activités ludiques et passionnantes.
Pour ce qui est des évolutions, il faudrait soit trouver des méthodes d’enseignement adaptées au grand effectif ou choisir, de façon courageuse, l’option des classes moyennes de 30 élèves. Ce qui serait une véritable gageure. Quant aux enseignants, il faut trouver des sources de motivation liées à leur situation sociale.
1-Situation sociolinguistique de la Côte d’Ivoire : J. et M.J DERIVE
« Sans doute le français y est encore la seule langue officielle, la langue exclusive de l’administration et de l’enseignement, du primaire à l’université: Mais cet état de fait n’est pas une condition suffisante pour qu’on puisse la considérer, en dépit des dispositions politiques, comme la langue par excellence des Ivoiriens, en tout cas comme une langue nationale exclusive. Il faudrait pour cela qu’elle fût couramment parlée par toutes les composantes de la nation. Or, dans ce pays d’environ neuf millions d’habitants aujourd’hui, des enquêtes ont montré que c’était loin d’être le cas. »
2- Etude faite par l’institut de Langues Aplliquées(ILA) Abidjan ayant pour titre :
Côte-d’Ivoire : l’Aménagement Linguistique dans le monde
« Quant au français, c'est la langue officielle de l'État et celle de l'école. Comme un peu partout en Afrique, les langues nationales, surtout celles qui sont de moindre importance, sont apprises dans le cadre familial, notamment en milieu rural lorsque les deux parents sont de la même ethnie et qu’ils parlent leur langue à leurs enfants. Cependant, même en ce cas, il arrive que la langue des parents soit utilisée concurremment avec le français. Par exemple, dans une grande ville comme Abidjan, le français vient largement en tête des langues apprises comme première langue et il n’est concurrencé que par le dioula, mais uniquement dans les quartiers à fort taux de population d’origine mandingue.
À Abidjan et dans la plupart des centres urbains, les enfants sont exposés très tôt aux différentes variétés du français. En effet, il existe en Côte d’Ivoire trois variétés de français : le français ivoirien, le français populaire ivoirien et le «nouchi». Le français dit «ivoirien» correspond pour l'essentiel au français standard, mais avec une prosodie toute particulière influencée par les langues tonales d'Afrique; il en résulte une musicalité de la langue bine différente de celle du français der France. Le français populaire ivoirien qui provient d’une appropriation spontanée et libre du français. Quant au nouchi, c'est un argot né au début des années 1980 appelé aussi le «français de la rue». Le nouchi se caractérise au niveau lexical par des changements de sens et des emprunts aux langues ivoiriennes, notamment au dioula. Le nouchi utilise la syntaxe du français standard ou du français populaire ivoirien.
En somme, le français en Côte d'ivoire est à la fois une langue véhiculaire et et une langue vernaculaire. C'est aussi un français parlé qui se particularise. Jusqu’au début des années 1990, l'école restait le lieu privilégié de l'apprentissage du français dans sa forme scolaire. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, car la rue a pris le relais de l'école. Il est vrai que le nombre de locuteurs déclarant parler français est en constante augmentation, mais la qualité générale de la langue française parlée est décriée par les intellectuels ivoiriens. La plupart des jeunes ayant appris le «français de la rue» sont persuadés que leur «français ivoirien» correspond au français officiel standardisé, mais ce français employé en Côte d’Ivoire tend actuellement à apparaître comme un système fortement régionalisé au point que l'intercompréhension entre les deux variétés de français peut devenir quasi nulle. Plus d'un million de locuteurs n'utilisent qu'une variété pidginisée de français, appelée officiellement «français populaire ivoirien», mais aussi «français petit-nègre», idiome à peu près inintelligible pour un francophone non ivoirien. »
« Sans doute le français y est encore la seule langue officielle, la langue exclusive de l’administration et de l’enseignement, du primaire à l’université: Mais cet état de fait n’est pas une condition suffisante pour qu’on puisse la considérer, en dépit des dispositions politiques, comme la langue par excellence des Ivoiriens, en tout cas comme une langue nationale exclusive. Il faudrait pour cela qu’elle fût couramment parlée par toutes les composantes de la nation. Or, dans ce pays d’environ neuf millions d’habitants aujourd’hui, des enquêtes ont montré que c’était loin d’être le cas. »
2- Etude faite par l’institut de Langues Aplliquées(ILA) Abidjan ayant pour titre :
Côte-d’Ivoire : l’Aménagement Linguistique dans le monde
« Quant au français, c'est la langue officielle de l'État et celle de l'école. Comme un peu partout en Afrique, les langues nationales, surtout celles qui sont de moindre importance, sont apprises dans le cadre familial, notamment en milieu rural lorsque les deux parents sont de la même ethnie et qu’ils parlent leur langue à leurs enfants. Cependant, même en ce cas, il arrive que la langue des parents soit utilisée concurremment avec le français. Par exemple, dans une grande ville comme Abidjan, le français vient largement en tête des langues apprises comme première langue et il n’est concurrencé que par le dioula, mais uniquement dans les quartiers à fort taux de population d’origine mandingue.
À Abidjan et dans la plupart des centres urbains, les enfants sont exposés très tôt aux différentes variétés du français. En effet, il existe en Côte d’Ivoire trois variétés de français : le français ivoirien, le français populaire ivoirien et le «nouchi». Le français dit «ivoirien» correspond pour l'essentiel au français standard, mais avec une prosodie toute particulière influencée par les langues tonales d'Afrique; il en résulte une musicalité de la langue bine différente de celle du français der France. Le français populaire ivoirien qui provient d’une appropriation spontanée et libre du français. Quant au nouchi, c'est un argot né au début des années 1980 appelé aussi le «français de la rue». Le nouchi se caractérise au niveau lexical par des changements de sens et des emprunts aux langues ivoiriennes, notamment au dioula. Le nouchi utilise la syntaxe du français standard ou du français populaire ivoirien.
En somme, le français en Côte d'ivoire est à la fois une langue véhiculaire et et une langue vernaculaire. C'est aussi un français parlé qui se particularise. Jusqu’au début des années 1990, l'école restait le lieu privilégié de l'apprentissage du français dans sa forme scolaire. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, car la rue a pris le relais de l'école. Il est vrai que le nombre de locuteurs déclarant parler français est en constante augmentation, mais la qualité générale de la langue française parlée est décriée par les intellectuels ivoiriens. La plupart des jeunes ayant appris le «français de la rue» sont persuadés que leur «français ivoirien» correspond au français officiel standardisé, mais ce français employé en Côte d’Ivoire tend actuellement à apparaître comme un système fortement régionalisé au point que l'intercompréhension entre les deux variétés de français peut devenir quasi nulle. Plus d'un million de locuteurs n'utilisent qu'une variété pidginisée de français, appelée officiellement «français populaire ivoirien», mais aussi «français petit-nègre», idiome à peu près inintelligible pour un francophone non ivoirien. »